Stress du portable : la sophrologie contre la nomophobie
La nomophobie ou le stress du portable
On en parle de plus en plus, comme le prouve cette vidéo du média d’information « Brut ».
En 2012, une étude britannique précisait que 66% des utilisateurs de smartphones risquaient de souffrir s’ils devaient se passer de leur smartphone.
Les scientifiques multiplient les études de ce type et confirment que l’usage abusif du téléphone mobile devient inquiétant. Même s’il ne s’agit pas officiellement d’une pathologie. L’addiction au smartphone n’est pas reconnue comme telle, à la différence de la dépendance aux jeux d’argent. Cette dernière est inscrite dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Parler de « phobie » est donc sans doute un peu exagéré; dans la plupart des cas, il ne s’agit que d’anxiété.
Il n’empêche que cela reste désagréable et cela doit être géré et maîtrisé.
L’édito au carré de Mathieu Vidard du 13 février sur France Inter était consacré à cette nomophobie Le journaliste explique comment les chercheurs en psychologie étudient de plus en plus comment cette « peur de louper quelque chose d’important » se rapproche de cette frontière entre désagrément et pathologie.
53 % des utilisateurs de téléphones mobiles (76 % chez les jeunes de 18 à 24 ans) au Royaume-Uni se disent anxieux quand leur téléphone est perdu, à court de batterie ou de crédit, ou qu’ils n’ont aucune couverture réseau, selon une étude récente réalisée outre-manche.
Cette étude estime qu’environ 58 % d’hommes et 48 % de femmes souffrent de cette « phobie », et 9 % se sentent stressés lorsqu’ils n’ont pas leur téléphone portable.
L’étude effectuée sur un échantillon de 2 163 personnes montre que ce phénomène s’est amplifié depuis l’arrivée des smartphones et de leurs forfaits illimités.
Le lien avec le travail ajoute de la tension et du stress.
10 % des personnes interrogées disent qu’elles ont besoin d’être joignables à tout moment à cause justement de leur travail. Toujours selon cette même source, « le niveau de stress induit par les cas standards de nomophobie est comparable à celui du trac éprouvé lors du jour de son mariage ou à une consultation chez le dentiste ». Si vous voulez en savoir plus sur comment neutraliser la peur du dentiste grâce à la sophrologie.
Les statistiques établies par les fabricants de potables confirment que les gens deviennent vraiment « accros ». Selon Nokia, les utilisateurs consultent leur smartphone toutes les 6 minutes et 30 secondes chaque jour.
Et vous, êtes-vous nomophobe ? Faites notre test
Je vous ai concocté ce petit quiz, inspiré d’une très sérieuse étude réalisée par les scientifiques de l’Université de l’Iowa, aux Etats-Unis. (cliquez sur l’image).
Que faut-il faire ?
Cette « phobie », comme tous les stress peut être maîtrisée grâce à l’entraînement sophrologique.
Apprendre à gérer ce genre de peur demande bien sûr un peu du temps.
Le processus de maîtrise des anxiétés consiste à vous donner des exercices et une méthode afin de faire face aux situations génératrices d’inquiétude.
Plus on s’entraîne et plus on se fabrique des « déclics » et des déclencheurs permettant de remplacer les émotions et images négatives par des émotions positives et sereines.
Voilà pourquoi la sophrologie est à même de gérer tout autant le stress des examens ou le stress du permis de conduire,que le stress des enfants ou les problèmes de concentration chez les adolescents.
En quoi consistent les exercices de sophrologie?
Les exercices vont toujours commencer par un relâchement physique. La détente mentale suit. On passe par le corps pour détendre son esprit.
Et passer par le corps signifie travailler surtout la respiration, seul moyen que nous avons pour d’atteindre consciemment toutes les parties de notre corps.
Une séance commencera donc toujours par une relaxation dynamique. On enchaîne avec une détente plus profonde. Celle-ci permet de travailler la visualisation.
C’est au cours de cette visualisation que l’on va chercher les petits « déclencheurs » qui pourront être utilisés ensuite dans la vie quotidienne pour remplacer les émotions négatives habituelles par des enchaînements positifs et sereins.
Et c’est ainsi que le stress est maîtrisé. Il ne s’agit pas de l’éliminer, n’oublions pas que le stress est un syndrome d’adaptation. Il est directement lié à la situation qui le provoque.
Il n’est donc pas dans le pouvoir du sophrologue d’éliminer de telles situations.
En revanche, la façon dont ces situations seront vécues sera durablement et profondément modifiée. Et c’est cela qui change tout et permet de sortir d’une perception « pathologique ».
Comment se déroule une séance ?
Au cours d’une séance, il y a un premier temps de relaxation dynamique. Vient ensuite la détente profonde. C’est pendant ce temps de relaxation profonde que l’on procédera à la visualisation.
Et ainsi renforcer un état de confiance et de relâchement.