Stress des examens : quand la sophrologie apaise
Stress des examens
À l’approche des examens, la pression monte, les nuits se raccourcissent, le sommeil est moins bon et pour certains collégiens, lycéens ou étudiants, l’anxiété l’emporte. Or celle-ci bloque les capacités.
Avoir la sensation de ne plus rien savoir est en effet un des effets courants du stress. Avouez qu’il est incroyable, ce stress : réussir à vous faire croire l’exact opposé de la réalité. A vous faire un film qui ne vous arrange pas. À ce stade là il est important de ne pas laissez le stress chronique s’installer
Et à vous faire prendre cette réalité fausse (votre ignorance) pour la réalité vraie au moment même où vous avez besoin de rassembler tout votre savoir.
Comment la sophrologie peut-elle aider à mieux mémoriser, à avoir les idées claires, rester concentré ? Comment peut-elle aider à gérer son temps pendant l’épreuve ?
Bref. Comment peut-elle aider à gérer le stress de la situation d’interrogation ? Et à vous aider à vous appuyer sur le bon sens qui vous aide à retrouver ce que vous savez au moment où vous en avez besoin.
Face au stress des examens, il y a deux types d’attitude.
- soit l’élève ou l’étudiant anticipe la situation d’examen et veut mettre toutes les chances de son côté en approfondissant sa maitrise corporelle et mentale
- soit il a déjà vécu un examen raté, autrement dit un échec, et il garde trop présent à l’esprit le souvenir de ses réactions handicapantes d’alors. Il a peur de renouveler cette expérience.
Protocole de sophrologie pour l’anticipation
Dans le premier cas, le protocole sera plus court et plus simple que dans le second cas.
Pour les séances de groupe, c’est celui que j’utilise. C’est par exemple ce protocole qui est mis en oeuvre dans le cadre de mes interventions de groupe dans les auto-écoles.
Lorsque j’interviens en séance de groupe dans les auto-écoles, les élèves n’ont pas encore passé leur permis. En revanche, la pression qu’ils se mettent eux-mêmes (et qu’entretiennent leurs parents, amis, le montant financier de la formation, et surtout la relation avec le moniteur qui est très souvent vécue de façon beaucoup plus négative qu’elle ne l’est en réalité) génère une anxiété importante au seul prononcé de l’expression « le jour du permis ».
Dans le second cas, il faut en revanche adapter la séances aux « angoisses » du client, et construire un protocole adapté, selon sa situation et la façon dont se sont cristallisés ces souvenirs négatifs et ses anxiétés.
Besoin d’entraînement
Apprendre à gérer son stress des examens demandera en général un peu du temps.
La sophrologie n’est pas une discipline à sortilèges dont on sort d’une séance, comme par magie, libéré de tous ses générateurs de stress. Cela ne fonctionne pas comme ça.
Le processus consiste, bien au contraire, à donner à l’élève des outils (exercices, méthodes) afin qu’il continue l’entraînement par lui-même et finisse ainsi par surmonter les situations bloquantes. Plus on commence les exercices tôt, longtemps avant l’échéance, plus on aura de résultat.
Certes, il y aura toujours des gens pour qui le stress monte dans la dernière ligne droite et les derniers jours avant le passage de l’examen ?
Peut-on encore faire quelque chose dans ces cas-là ?
Oui, le sophrologue est là pour transmettre des outils adaptés à son client. En une seule séance on peut déjà transmettre beaucoup.
Souvent, un des effets les plus immédiats de la séance pour le client est qu’il se trouve soudain soutenu, écouté et motivé.
Il repart avec une meilleure connaissance de lui-même, des exercices à reproduire et des outils à utiliser. Cela peut suffire à aborder une situation délicate à court terme.
Le travail à plus long terme sera ensuite indispensable.
Ne serait-ce qu’en raison du nombre d’examens que la personne risque de devoir affronter tout au long de sa vie.
En quoi consistent les exercices de sophrologie en matière de stress des examens ?
Les exercices vont permettre un relâchement physique. La détente mentale s’ensuivra. On travaille en fait le mental en même temps que le corporel, ou plus exactement : on passe par le corps pour se détendre. Rappelons une évidence : le cerveau est un organe de notre corps.
Il obéit lui aussi à certaines règles qui s’appliquent à tout le corps.
Dont une qui est majeure : la respiration est le seul moyen que nous avons pour irriguer tout notre corps d’oxygène, et maîtriser le rythme qu’il s’impose à lui-même.
Respirez lentement et profondément, votre corps se détend, votre esprit suit.
Pourquoi la sophrologie?
Les étudiants qui passent le plus clair de leur temps assis, adoptent très souvent de mauvaises postures, ce qui provoque des tensions ou des maux de tête.
Cela contribue indirectement au stress des examens.
La sophrologie aide à se réconcilier avec son corps, à le relâcher, tout cela en respirant.
On va mettre en place des techniques qui seront ensuite utilisées avant l’examen et même pendant.
Une des choses les plus importantes dans cette préparation est la visualisation. Il s’agit de se construire une image positive de ce qui va se passer. De remplacer le négatif dont s’est imprégné le cerveau par du positif.
Il s’est convaincu que le mot examen est associé à des images stressantes d’échec et de raté.
La technique de visualisation va donner l’information au cerveau que cela peut être autrement.
En s’entraînant à renforcer sa confiance en lui avant, l’étudiant aura vraiment confiance en lui pendant.
Et tout cela se travaille avec des techniques simples que l’on emporte chez soi.
Comment se déroule une séance ?
Au cours d’une séance, il y a un premier temps de relaxation dynamique. Vient ensuite la détente profonde. C’est pendant ce temps de relaxation profonde que l’on procédera à la visualisation.
Et ainsi renforcer un état de confiance et de relâchement.
Tous les sophrologues vous le diront : il n’est jamais trop tard pour débuter la pratique.
Une seule séance peut déjà apporter beaucoup. On est très souvent surpris par les bienfaits qu’apporte une meilleure respiration travaillée pendant une heure seulement.
Tout dépendra ensuite du degré d’anxiété.
Et de la réalité de « la menace examen », si j’ose écrire. Je vois ainsi souvent passer de jeunes élèves ou étudiants qui mettent en avant leur stress des examens, alors que la perspective des examens en question est encore loin devant eux.
En réalité leur stress vient d’abord d’un problème d’adaptation à un nouvel établissement, une nouvelle classe, de nouvelles méthodes.
Le protocole de visualisation se révèle terriblement efficace et le problème généralement réglé en deux ou trois séances.