Troubles de la concentration (enfant, adulte) : que faire ?
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Vous avez des troubles du manque de concentration ? Cela vous pose problème dans votre travail, pour vos études, pour la préparation d’examen ? Cela devient un cercle vicieux : plus vous vous rendez compte de ces manques, plus cela vous stresse, et plus vous stressez moins vous êtes en mesure de vous concentrer ?
Manque de concentration chez l’adulte
Les symptômes du manque de concentration peuvent inclure une difficulté à se concentrer sur une tâche spécifique, une tendance à divaguer, une incapacité à retenir des informations, et un manque d’intérêt pour les activités habituelles. Les personnes atteintes de troubles de manque de concentration peuvent également éprouver de la difficulté à prendre des décisions, à se rappeler des rendez-vous ou des échéances, et à organiser efficacement leur temps.
Les conséquences du trouble de manque de concentration peuvent être graves, affectant non seulement les performances professionnelles et scolaires, mais également les relations interpersonnelles et la qualité de vie en général. Les personnes atteintes de manque de concentration peuvent éprouver des difficultés à maintenir un emploi stable, à réussir dans leurs études, à maintenir des relations saines et à prendre soin de leur santé physique et mentale.
Pourquoi le manque de concentration ? Ce qu’en dit la recherche
Les neurosciences et la recherche médicale ont identifié plusieurs facteurs qui peuvent contribuer à ce problème de manque de concentration.
Le manque de sommeil
Les perturbations du sommeil sont l’une des causes les plus fréquentes du manque de concentration chez les adultes. Les troubles tels que l’insomnie, l’apnée du sommeil et les perturbations de l’horloge biologique peuvent affecter la capacité de l’individu à se concentrer et à rester éveillé pendant la journée. Les recherches montrent que les personnes atteintes de troubles du sommeil ont des niveaux de neurotransmetteurs comme la dopamine et la noradrénaline plus bas, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer.
Les troubles de l’attention, comme le TDAH (troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), sont également fréquemment associés au manque de concentration chez les adultes. Les personnes atteintes de TDAH ont des difficultés à se concentrer sur une tâche spécifique et à maintenir leur attention sur une longue période de temps. Les recherches montrent que ces troubles sont liés à des anomalies dans les réseaux cérébraux impliqués dans l’attention et la régulation de l’excitation cérébrale.
Le stress : toujours lui !
Le stress est également un facteur important dans le manque de concentration chez les adultes. Les recherches montrent que le stress chronique peut entraîner une réduction de la densité des récepteurs à la dopamine dans le cerveau, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer. Le stress peut également augmenter les niveaux d’hormones de stress comme le cortisol, ce qui peut perturber la capacité de l’individu à se concentrer sur une tâche.
Les troubles de l’humeur, tels que la dépression et l’anxiété, sont également associés au manque de concentration chez les adultes. Les recherches montrent que les personnes atteintes de dépression ont des niveaux plus bas de neurotransmetteurs comme la dopamine et la noradrénaline, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer. Les personnes atteintes d’anxiété peuvent également éprouver des difficultés à se concentrer en raison de la distraction constante causée par leurs pensées anxieuses.
Drogues et alcool
Enfin, la consommation de drogues et d’alcool peut également contribuer au manque de concentration chez les adultes. Les drogues et l’alcool peuvent perturber les régulateurs cérébraux de l’attention et de l’excitation, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer.
Manque de concentration chez l’adolescent : un cas particulier ?
Les troubles de la concentration sont fréquents chez les adolescents, et peuvent avoir des origines variées. Les recherches médicales et les neurosciences ont mis en évidence plusieurs facteurs qui peuvent contribuer à ces troubles chez les adolescents. (Voir également notre article consacré aux problèmes de concentration chez l’adolescent)
Une période de développement du cerveau
L’adolescence est une période de développement importante, durant laquelle le cerveau est encore en train de se développer et de se remodeler. Les régions cérébrales impliquées dans l’attention et l’inhibition sont particulièrement sensibles à cette période de développement. Les perturbations de ces régions peuvent entraîner de tels manques de concentration.
Les perturbations du sommeil sont également fréquentes chez les adolescents, et peuvent contribuer aux troubles de la concentration. Les adolescents ont tendance à avoir des horaires de sommeil décalés par rapport aux adultes, avec une tendance à se coucher tard et à se réveiller tard. Les perturbations de l’horloge biologique peuvent entraîner des difficultés à se concentrer pendant la journée.
Le stress est un autre facteur important qui peut contribuer aux troubles de la concentration chez les adolescents. Les adolescents font face à de nombreux défis, tels que les examens, les relations sociales et les changements physiques, qui peuvent entraîner un stress élevé. Les recherches montrent que le stress chronique peut entraîner une réduction de la densité des récepteurs à la dopamine dans le cerveau, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer.
Troubles de l’humeur et dépression
Les troubles de l’humeur, tels que la dépression et l’anxiété, sont également fréquents chez les adolescents et peuvent contribuer aux troubles de la concentration. Les recherches montrent que les adolescents atteints de dépression ont des niveaux plus bas de neurotransmetteurs comme la dopamine et la noradrénaline, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer. Les adolescents atteints d’anxiété peuvent également éprouver des difficultés à se concentrer en raison de la distraction constante causée par leurs pensées anxieuses.
Manque de concentration chez l’enfant
Les recherches montrent que les régions cérébrales impliquées dans l’attention, la mémoire et l’inhibition sont particulièrement sensibles à cette période de développement qu’est l’enfance et que les perturbations de ces régions peuvent entraîner des difficultés à se concentrer.
Troubles du sommeil chez l’enfant
Les perturbations du sommeil sont également fréquentes chez les enfants, et peuvent contribuer aux troubles de la concentration. Les enfants ont besoin de plus de sommeil que les adultes, et les perturbations du sommeil peuvent affecter leur capacité à se concentrer pendant la journée. Les troubles tels que l’insomnie, l’apnée du sommeil et les perturbations de l’horloge biologique peuvent entraîner des difficultés à se concentrer.
Les troubles de l’attention, comme le TDAH (trouble du deficit de l’attention avec hyperactivite), sont également fréquemment associés aux troubles de la concentration chez les enfants. Les enfants atteints de TDAH ont des difficultés à se concentrer sur une tâche spécifique et à maintenir leur attention sur une longue période de temps. Les recherches montrent que ces troubles sont liés à des anomalies dans les réseaux cérébraux impliqués dans l’attention et la régulation de l’excitation cérébrale.
Les troubles de l’apprentissage, comme la dyslexie et la dyscalculie, sont également fréquemment associés aux troubles de la concentration chez les enfants. Les enfants atteints de troubles de l’apprentissage peuvent avoir des difficultés à se concentrer sur les tâches scolaires, ce qui peut affecter leur performance scolaire. Les recherches montrent que ces troubles sont liés à des anomalies dans les régions cérébrales impliquées dans la lecture et les calculs.
Le stress est également un facteur important qui peut contribuer aux troubles de la concentration chez les enfants. Les enfants font face à de nombreux défis, tels que les relations sociales et les changements physiques, qui peuvent entraîner un stress élevé. Les recherches montrent que le stress chronique peut entraîner une réduction de la densité des récepteurs à la dopamine dans le cerveau, ce qui peut entraîner des difficultés à se concentrer.
Ce responsable que l’on retrouve tout le temps : le stress
Si on retrouve ce fauteur de trouble à tous les âges de la vie (enfance, adolescence, âge adulte), c’est que le stress peut perturber les mécanismes neurobiologiques, émotionnels et physiologiques qui sont impliqués dans ces fonctions cérébrales. Il est donc important de gérer efficacement le stress pour maintenir une bonne capacité de concentration.
Or, la lutte contre le stress ne peut être affaire de médicaments ou de thérapies médicales. Quand on est là, c’est que la cause est déjà tellement structurée qu’on en est à s’attaquer à des symptomes graves.
Respirer, l’exercice royal !
En travaillant contre le stress par la respiration, on peut en revanche obtenir des résultats significatifs.
La respiration est un outil puissant pour lutter contre le stress car elle a un impact direct sur les systèmes physiologiques qui sont activés lorsque nous sommes stressés.
La respiration est liée à la régulation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, ainsi qu’à la production d’hormones de stress comme le cortisol. En pratiquant des techniques de respiration consciente, comme la respiration profonde ou la respiration abdominale, nous pouvons ralentir notre rythme cardiaque et notre respiration, ce qui a pour effet de réduire les niveaux de cortisol et de détendre notre corps.
De plus, la respiration consciente peut aider à améliorer la qualité de notre sommeil, ce qui peut également aider à réduire les effets du stress sur le corps.
Enfin, la respiration consciente peut nous aider à être plus présents dans l’instant présent et à nous détacher de nos pensées stressantes. En concentrant notre attention sur notre respiration, nous pouvons calmer notre esprit et réduire les pensées anxieuses qui peuvent nous perturber.
Oui, vous avez bien lu. La respiration permet de réguler les systèmes physiologiques activés par le stress, d’améliorer la qualité du sommeil et de calmer notre esprit, en nous aidant à être plus présents dans l’instant présent. Incorporer des techniques de respiration consciente dans notre routine quotidienne peut aider à gérer efficacement le stress et améliorer notre bien-être général.
Or, nous ne sommes pas habitués à respirer. Notre civilisation occidentale a développé une culture qui ignore le corps. Tout est dans la tête. Au début de la lecture de cet article, vous arriviez sans doute avec une sorte d’a-priori selon lequel ce « que faire » du titre de notre article serait forcément des exercices focalisant l’attention. Pour mater ce cerveau distrait, on allait répondre directement au niveau du cerveau.
Bref. Qu’on vous aiderait à éviter que votre tête s’évade en travaillant encore et encore sur… la tête !
Or, la clé de la lutte contre le stress et toutes ces choses liées au manque d’attention n’est pas dans le cerveau. Elle est dans le reste du corps. Le corps aussi commande au cerveau.
La respiration est le seul outil accessible à l’être humain pour agir sur son propre corps.
Ne conseille-t-on pas naturellement aux gens de respirer calmement après un choc émotionnel ?
La sophrologie est précisément la discipline qui a développé cet outil en en faisant une technique à utiliser quotidiennement.
D’excellents résultats
Il est donc tout à fait logique que mes élèves (je considère mes clients en sophrologies comme des élèves, à qui j’enseigne précisément la façon d’utiliser cet outil formidable qu’est la respiration) obtiennent d’excellents résultats lorsqu’il s’agit de travailler leur concentration.
Des adolescents préparant des concours exigeants avec le cerveau (médecine, grandes écoles, …) ou le baccalauréat aux adultes anxieux à l’approche de l’examen du permis de conduire, tous ont été bluffés en découvrant la possibilité qu’ils avaient d’éliminer le stress, de mieux visualiser les épreuves et ainsi de les anticiper. Et au final de préparer leur réussite. Simplement en travaillant des exercices de respiration sur lesquels nous avions travaillé en séance.
Pas de miracle !
Cela ne tient pas du miracle. Rassurez-vous : tout cela est très logique et très scientifique. Rappelons-nous que le créateur de cette discipline, le professeur Alfonso Caycédo, était un neurologue.
Et c’est précisément en effectuant des recherches dans sa discipline qu’il en est venu à explorer tout ce qui, dans les différentes cultures du monde entier (de l’Inde à la Chine en passant par le Moyen-Orient et l’Océanie), permettait de lutter contre les troubles tels que ceux de l’attention, et plus globalement contre tous les dégâts provoqués par toutes les formes de stress.
Le point commun ? Il y avait toujours une réponse fondée sur la respiration.
La sophrologie est donc la discipline qui a puisé le meilleur dans toutes ces techniques et exercices venus du monde entier. Et ce n’est pas un hasard si, depuis ces vingt dernières années, toutes les recherches de la sophrologie dite caycédienne (donc la sophrologie originelle, celle d’Alfonso Caycédo) ont été validées par les progrès de ce que l’on appelle désormais les neurosciences.
Cette partie de la recherche scientifique qui a fait ces vingt dernières années plus de progrès qu’elle n’en avait faits en 200 ans d’existence, grâce à l’imagerie médicale, n’a eu de cesse d’insister sur l’importance de la façon dont l’être humain peut agir sur sa santé en agissant sur son propre corps. La respiration étant l’outil dont chacun dispose au quotidien. A condition de savoir s’en servir.
TDAH
La sophrologie peut être bénéfique pour les personnes atteintes de TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité) car elle permet de gérer les symptômes liés au TDAH. La sophrologie propose des outils pour améliorer l’attention, la concentration, et la gestion de l’hyperactivité, des symptômes clés du TDAH. Elle permet également de mieux gérer les émotions et de réduire le stress, ce qui, en général, aggrave les symptômes du TDAH. En utilisant des techniques de respiration, de relaxation et de visualisation, la sophrologie peut aider les personnes atteintes de TDAH à améliorer leur qualité de vie. En somme, la sophrologie est à la fois efficace contre les symptômes du TDAH et pour l’amélioration du bien-être global des personnes atteintes de TDAH.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur une phobie ou que vous souhaitez en parler en consultation.