Que faire contre une allergie au pollen (ou à un autre allergène) ?  

Les yeux rouges, larmoyants, le nez qui coule en permanence, vous éternuez, la gorge vous pique… Vous avez bien vérifié que ce n’est pas un risque de Covid : c’est une allergie. Elle vous tombe dessus à la fin de l’hiver, en plein printemps, mais aussi au début de l’automne, bref, elle ne vous lâche pas. Que faire contre ces allergies au pollen, qui peuvent devenir handicapantes quand elles durent trop ?

On recommande généralement d’éviter l’exposition à la substance allergène, dans un premier temps. Pas évident, quand cette substance flotte un peu partout dans l’air et vous interdit donc de mettre le nez dehors pendant toute une saison ! Par la suite, on propose une solution médicamenteuse, qui viendra traiter le symptôme (mais non la cause). Conséquence : l’allergie reviendra forcément aux prochains pollens. Enfin, les médecins pratiquent une désensibilisation, qui fonctionne comme une forme de « vaccin ».

Certaines personnes sont fatiguées de prendre des médicaments. Dans votre cas, il existe d’autres traitements efficaces et durables contre les problèmes d’allergies (au pollen, mais pas seulement). Avez-vous déjà essayé l’hypnose ? Savez-vous pourquoi la sophrologie fonctionne sur ce genre de réactions physiques ? Comme pour de nombreuses affections du corps, ce traitement vise la cause psychologique derrière votre allergie. Parce qu’une réaction allergique n’arrive pas seule, il est essentiel de comprendre ce qui la provoque chez vous.

Quels sont les symptômes de l’allergie au pollen ?

Pendant longtemps, on l’a appelée « rhume des foins », parce qu’elle se manifestait au moment où les graminées (dont le foin) entament leur pollinisation la plus forte. Soit au milieu du printemps.

Si vous faites partie des 20% de personnes qui souffrent des pollens allergisants, vous savez que le problème se pose aujourd’hui sur une période de l’année bien plus longue en France. Vous êtes sans doute affecté(e) par la vie des plantes et des arbres beaucoup plus d’un jour par an. Ce qui produit presque systématiquement une rhinite allergique, avec :

–       Éternuements répétés,

–       Écoulement nasal et/ou obstruction nasale,

–       Rougeurs dans l’œil,

–       Démangeaisons et/ou impression d’avoir du sable dans les yeux,

–       Larmoiement,

–       Picotements dans la gorge,

–       Asthme aggravé

 Ces symptômes peuvent durer des semaines et vous rendre la vie impossible. Ils vous fatiguent, perturbent votre vie sociale (difficultés à sortir, renoncement), la vie scolaire ou la vie professionnelle, l’humeur et le sommeil. Les médicaments ont tendance à accroître la sensation de fatigue. D’où, parfois, une sensation d’impuissance en pensant « que faire contre mon allergie au pollen ? ».  

Le premier réflexe obligatoire en cas d’allergie  

La première chose à faire, lorsque votre corps émet ces signaux de détresse, c’est bien sûr de consulter un médecin.

C’est d’abord au professionnel de santé (généraliste, allergologue) de confirmer l’affection dont vous souffrez.

Ensuite, vous êtes libre de décider de suivre une forme de traitement ou une autre. Mais seul un médecin est habilité à vous proposer un diagnostic qui détaillera aussi à quel type de pollen vous êtes allergique (bouleau, cyprès, espèces de plantes, fleurs, etc.).

La seconde étape est de comprendre ce qu’est une allergie. Il s’agit d’un dysfonctionnement, où un élément végétal extérieur auparavant inoffensif pour vous se met brusquement à vous créer un problème respiratoire.

Vous avez des difficultés à respirer, une fonction vitale associée à la peur de mourir.

Je vous explique.

Allergie : la vraie cause derrière votre réaction physique

Comme le tabac est l’addiction d’une cause plus profonde, l’allergie est l’effet d’une cause.

Physiquement, votre corps réagit à une agression extérieure.

Il est tout-à-fait normal de penser « je n’y suis pour rien, ça m’est venu de l’extérieur et j’en souffre ». Or, en réalité, ce n’est pas le pollen qui est brusquement devenu agressif envers votre corps. Elle est un mode de protection que votre corps a mis en place après avoir vécu un moment violent, en extérieur. Cela peut être un épisode traumatique comme un épisode en apparence peu marquant pour vous : peu importe ce qu’en dit votre conscience, votre corps l’a vécu brutalement.   

Ainsi, que ce soit le pollen, des acariens, l’alimentation, votre corps a transformé en allergène un élément qui a juste eu le malheur d’être présent quand un épisode désagréable s’est produit.

Les sensations s’accompagnent d’émotions. Dans le cas d’une allergie, cela peut être la peur, le dégoût. Avec une croyance négative qui s’inscrit dans l’esprit en même temps : « je suis en danger ».

Le travail du thérapeute consiste alors à désensibiliser la zone affectée. Avec une allergie au pollen, on travaillera sur l’appareil respiratoire, pour retirer les émotions négatives qui le bloquent.

Mon analyse : ce que veut (vous) dire votre allergie

Dans mon expérience, l’allergie manifeste souvent un désamour de soi.

Elle vous empêche de respirer, elle vous démange (certaines personnes se grattent jusqu’au sang) : elle est certes une mesure de protection de votre corps, mais elle se manifeste comme une interdiction.

Comme la phobie, l’allergie est un mécanisme du corps qui répond à une information psychologique que l’on a ingurgitée à un moment donné. Comme la phobie, elle peut se transmettre dans la généalogie. Votre corps peut donc continuer à réagir à une émotion négative violente ressentie dans le passé par un parent et qu’il vous a transmise involontairement.

La bonne nouvelle, c’est qu’elles se traitent très bien en thérapie brève. Il suffit parfois d’une séance pour vous débarrasser d’une allergie. Elle ne vous affectera plus, ni les générations suivantes.

Comment soigner naturellement une allergie au pollen ? 

Si vous ne souhaitez pas traiter une allergie au pollen avec des médicaments, voici ce que vous pouvez faire :

Pour traiter votre allergie, un(e) thérapeute peut vous proposer une désensibilisation. En utilisant, la méthode adaptée choisie dans les outils de la psychologie de l’énergie (désensibilisation esprit/corps)

En effet, le corps possède tout un programme d’émotions et de sensations qu’il sait déclencher en fonction des mots qu’il reçoit. Il réagit à ce qu’il entend. Un compliment, par exemple, peut le faire entrer dans un programme de joie, avec ses sensations liées (sourire, détente musculaire, etc.). À l’inverse, une phrase négative peut vous faire entrer dans un tout autre programme physique. C’est grâce à cette résonance des émotions qu’on peut désensibiliser le corps à l’émotion initiale, et à l’allergène à l’arrivée.  

Mais il peut arriver que la personne soit très distante, coupée des réactions de son corps.

Dans ce cas, le premier travail à effectuer est de remettre la personne « dans son corps ». Cela consiste très simplement à créer des sensations basiques pour en prendre conscience. Se chauffer les mains, taper des pieds sur le sol, ces tout petits gestes suffisent à vous ramener à ce qu’est une sensation.  

Une fois que la personne est bien située dans son corps, on peut commencer à le « réinformer ». C’est-à-dire délier l’allergène de la cause émotionnelle… Et se débarrasser pour de bon de l’allergie.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le traitement de votre allergie (pollen, alimentation, acariens ou autres), vous pouvez me contacter ici.